Baltazar Montanaro

 

Baltazar, né en 1983 dans le Var (83) d’un père musicien et d’une mère peintre, débute le violon à l’âge de neuf ans. Il est imprégné de sa double culture occitane et hongroise.

Il pratique en parallèle les musiques classiques et traditionnelles notamment avec Patrice Gabet. Vers l’adolescence, il troque le violon pour la guitare électrique et les amplis, se lance dans la matière rock’n’roll et découvre avec intérêt les “bruits-collage” en s’inspirant de Serge Pesce et de sa guitare accommodée.

L’envie de retrouver le violon se fait par hasard au Canada durant un séjour de plusieurs mois. C’est ensuite avec Pierre Besozzi que la pratique de l’instrument devient plus sérieuse, et que nait l’envie de faire de la musique un métier.

Pour Baltazar, la musique est comme une toile sur laquelle les sons font les couleurs et l’archet un pinceau. Il s’agit d’un travail de la matière, d’une recherche d’équilibre et de vibration. Utilisant, pour mieux s’en libérer, les codes de la musique écrite, orale et improvisée, Baltazar tisse une musique faite d’espaces et de silences parfois, de bariolages multicolores ou de couches superposées dans lesquelles se dégagent des imaginaires ouverts à l’interprétation de chacun selon sa sensibilité.

Au fil de nombreuses années de concerts et de rencontres, Baltazar a noué des amitiés humaines et musicales fidèles, notamment avec Sophie Cavez (Duo MC, Sirus, Saraï) ou Pablo Golder (I Fratelli Tarzanelli).

Au sein du groupe Zef depuis 2002 (6 albums), Baltazar et ses compères ont questionné la création dans les musiques à danser.

Le projet Redrails (avec Tadahiko Yokogawa) a été un point d’ouverture pour d’autres aventures musicales autour du violon et violon baryton (Nü, Amours), toutes réalisées en collaboration étroite avec Damien Dulau.

Le duo avec Miquèu Montanaro est un laboratoire de pensée musicale qui s’établit comme une conversation/correspondance dans laquelle il est surtout question d’ouverture.

Au sein de la Compagnie, Baltazar a la possibilité de développer des cycles de création. Dans un premier cycle, Baltazar a fait le choix de collaborer exclusivement avec des artistes femmes, donnant ainsi naissance à trois projets complémentaires, emblématiques de la pluralité des approches et partis pris artistiques de la Compagnie : Saraï, avec Juliette Minvielle et Sophie Cavez ; Hediyye, avec Zabou Guérin et Granas avec Clémence Cognet et Noellie Nioulou.

Baltazar développe aujourd’hui un cycle de création autour de la musique vocale et l’écriture musicale, avec des projets tels que Missa Monica avec le compositeur Lionel Ginoux, Zabou Guérin et le Trio Nòta ; Exils avec Adrien Chennebault et Elsa Lambey ; Hang avec Martin Mey et Damien Dulau.

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