FESTEJADA
La compagnie Baltazar Montanaro, basée à Correns depuis plus de vingt ans, organise à l’automne 2024 la 2e édition de la Festejada, une fête populaire insolite au coeur de la Provence Verte.
Dans l’écrin de verdure du village de Correns, la compagnie vous accueille le week-end du 27-28-29 septembre 2024, pour trois jours de fête, de musique et de rencontres durant lesquels les nouvelles musiques traditionnelles investissent le territoire et s’en inspirent pour vous faire vivre une expérience à la croisée des arts.
En partenariat avec le Pays d’Art et d’Histoire de la Provence Verte et Radio Grenouille à Marseille, la compagnie a imaginé une programmation musicale, culturelle et patrimoniale, ludique et ouverte à toutes et tous, autour de la thématique “fête savante et populaire”. Durant ces trois journées, il sera surtout question de vivre ensemble, de faire corps avec un territoire et de mettre en valeur le patrimoine immatériel commun.
La programmation variée mêle balade musicale participative, rencontres artistiques, ciné-concert, conférence publique, improvisations musicales, marché de producteurs et concerts insolites dans les lieux de patrimoine du village.
En clôture du week-end, le public découvrira la nouvelle création de Baltazar Montanaro, Missa Monica, une messe païenne à trois voix et deux instruments dédiée au village de Correns, le dimanche matin à l’église, avant de terminer les festivités avec un marché de producteurs locaux et un grand repas convivial.
Accès Prix Libre
VENDREDI 27 SEPTEMBRE
20h30Â – Salle polyvalente La Fraternelle
THE DEATH OF DRACULA
En ouverture de la Festejada, prĂ©sentation du projet europĂ©en LOST ANALOGUE – DRACULA, rencontre avec l’équipe artistique et projection du film “The death of Dracula” rĂ©alisĂ© par l’école de CinĂ©ma de Cluj (Roumanie) sous la coordination de Robert Lakatos d’après le film hongrois muet rĂ©alisĂ© par Károly Lajthay en 1921. Adaptation cinĂ©matographique libre du roman Ă©pistolaire Ă©ponyme (1897) de l’Ă©crivain irlandais Bram Stoker, le film est considĂ©rĂ© aujourd’hui comme perdu. Il n’en subsiste que quatre photographies publicitaires ainsi qu’une novĂ©lisation hongroise, Ă©crite par Lajos PánczĂ©l et parue en 1924, seul moyen permettant de saisir partiellement le scĂ©nario. “Drakula halála” serait le premier film au monde sur le personnage. Il a Ă©tĂ© crĂ©Ă© par Bram Stoker et produit Ă Budapest en 1921. Miquèu Montanaro en a rĂ©alisĂ© la bande son, et propose Ă des musiciens touchant aux musiques traditionnelle, contemporaine, classique, Ă©lectronique et jazz de jouer en live et d’improviser autour de thèmes composĂ©s pour le film. Le 27 septembre, le film sera prĂ©sentĂ© et la bande son sera jouĂ©e en live par les musiciens invitĂ©s.
Distribution : Miquèu Montanaro (flĂ»tes) – Baltazar Montanaro (violon baryton) – Christian SĂ©bille (Ă©lectronique) – Adam Moser (accordĂ©on)
SAMEDI 28 SEPTEMBRE
11h – Stade de Correns
CÉRÉMONIE : “CĂ©lĂ©bration de l’automne”
À la manière de traditions de différentes cultures, retrouvons-nous pour célébrer l’automne. Au cours de cette cérémonie, vous serez guidés à travers différents temps d’exploration intérieure et extérieure. Rituels, méditation guidée sonore, relliance aux éléments de la nature, temps créatif / création d’un mandala végétal collectif ou d’un bâton de gratitude, chant ; ces propositions vous accompagneront dans l’ouverture aux énergies de la saison automnales.
Animation : Oriane Mutabazi
RĂ©servation auprès d’Oriane Mutabazi – 06 75 51 95 67
14h45 – DĂ©part Ă l’Église de Correns
BALADE À CHANTER
Au rythme d’une calèche sur laquelle seront perchĂ©s Elsa Lambey et Adam Moser, le public pourra dĂ©ambuler dans le village en musique. Se laisser entraĂ®ner dans un moment hors du temps par l’accordĂ©on mystĂ©rieux d’Adam, ou voyager avec les chants d’Elsa en Ă©tant invitĂ© Ă y rĂ©pondre. Avec le concours du Pays d’Art & d’Histoire Provence Verdon nous mĂŞlerons patrimoine historique et patrimoine culturel contemporain.
Distribution : Elsa Lambey (voix) – Adam Moser (accordĂ©on) – AurĂ©lie Roblès (guide)
17h – Fort Gibron
CONCERT & DÉGUSTATION “Brèves de Bayan”
“L’accordĂ©on, ce fameux piano Ă bretelles, la boĂ®te Ă frissons, le branle poumon, la boĂ®te Ă punaise, la calculette prĂ©tentieuse et j’en passe… tant de surnoms pour cet instrument d’un peu moins de 2 siècles que tant de gens pensent connaĂ®tre. DĂ©jĂ en 1897, le Larousse illustrĂ© finissait sa dĂ©finition par “L’accordĂ©on est un instrument de fantaisie qui ne se marie avec aucun autre, et auquel on ne saurait trouver un emploi vraiment artistique.” En somme, hier comme aujourd’hui, l’accordĂ©on n’a pas bonne presse. Pourtant, il s’est dĂ©veloppĂ© aux quatres coins du monde, se faisant des petits frères et des cousins. Dans les plus connus, on trouve le bandonĂ©on, le concertina, le mĂ©lodica, les fameux frères ennemis : le diatonique et le chromatique. Mais celui qui m’intĂ©resse, c’est le faux-jumeau de ce dernier : le bayan. En France, on l’appelle plus souvent l’accordĂ©on de concert.Il prĂ©tend pouvoir remplacer un orchestre Ă lui tout seul, pouvoir jouer des pièces Ă©crites pour orgue et je dois admettre qu’il ne s’en sort pas si mal…Vous ne le connaissez pas ? Suivez-moi, je vais tenter de vous le prĂ©senter.”
Distribution : Zabou Guérin (accordéon)
18h30 – Place du village
APÉRO-CONFÉRENCE
Restitution de la recherche autour de la thématique «savant et populaire» par Jean-Baptiste Imbert de Radio Grenouilleavec l’anthropologue Anaïs Vaillant et les artistes Vincent Moon, Cati Delolme et Miquèu Montanaro.
21h – Place du village
Concert EXILS
Avec Exils, les artistes nous offrent une musique revendicative, en proposant un questionnement sensible sur les migrations. Pour cela, les artistes Baltazar Montanaro (violon baryton) et Adrien Chennebault (batteur, percussionniste) s’entourent de la chanteuse et flĂ»tiste Elsa Lambey. Musiciens issus de diffĂ©rentes esthĂ©tiques, ils savent toutefois naviguer avec brio entre les musiques traditionnelles et les musiques improvisĂ©es. Ce projet est basĂ© sur une sĂ©lection de poèmes contemporains, et de collectages de morceaux traditionnels ayant pour thĂ©matique commune la notion de dĂ©placement des populations, et les problĂ©matiques passĂ©es ou contemporaines qu’elles ont pu vivre. On retrouve notamment les poèmes de Baltazar, dont l’écriture est nourrie d’images et pensĂ©es liĂ©es Ă diffĂ©rents Ă©pisodes de voyages, de dĂ©placements ou de migrations dont il a Ă©tĂ© tĂ©moin. On retrouve Ă©galement des chants du rĂ©pertoire traditionnel français, retraçant les histoires singulières des femmes et hommes qui les ont prĂ©cĂ©dĂ©s. Les thĂ©matiques de dĂ©part, de voyage, de migration mais Ă©galement d’accueil sont très prĂ©sentes dans les chansons traditionnelles, elles-mĂŞme issues du mĂ©lange. En constante mouvance, ces musiques – dont l’origine importe peu – sont porteuses d’une vision puissante et nĂ©cessaire d’un monde dans lequel l’accueil de l’autre serait synonyme de richesse et de transformation. Ainsi, en Ă©cho de toutes ces voix, les artistes crĂ©ent ensemble une musique composite, Ă l’image du trio. Cette forme allie les cordes frottĂ©es du violon baryton aux souffles de la flĂ»te et de la voix, accompagnĂ© par une rythmique singulière. Ă€ partir de riffs et formules mĂ©lodiques rudimentaires, en jouant sur la rythmique, la rĂ©pĂ©tition et l’improvisation, le trio nous propose une musique touchante, intemporelle et emplie d’espoir. Les compositions sont inspirĂ©es de diverses traditions et cultures qui conversent ainsi dans une marge oĂą tout accident donne naissance Ă une beautĂ© nouvelle.
Distribution : Baltazar Montanaro (violon baryton) – Adrien Chennebault (percussions) – Elsa Lambey (flĂ»te, voix)
22h30 – Place du village
LIVE CINÉMA – VJ SET
Rituel optique, appel vers l’inconscient personnel caché derrière nos images collectives, recherche infinie sur la transe contemporaine, le “live cinéma” de Vincent Moon est une intense performance improvisée basée sur l’intégralité de ses recherches sur les pratiques musicales et magiques dans le monde. Un cinéma nouveau, jamais vu ni entendu sous une telle forme performative, envoyant valser dans les étoiles Maya Deren et Tscherkassky, tel un Apichatpong sous psychédéliques juché sur les épaules d’un D’Agata fasciné par le plein jour et les corps non-binaires – une claque faite à l’histoire des images et à leur lien avec la musique des origines.Faisant le grand pont entre pratiques chamaniques amazoniennes et électroniques berlinoises, cercles soufis tchétchènes et danses contemporaines, tel un Baraka ultra moderne et toujours renouvelé, le“live cinéma” est un vortex recomposant en permanence la Collection Petites Planètes, la collection d’enregistrements en open source de Moon réalisée en partie en collaboration avec l’écrivaine et exploratrice Priscilla Telmon. Egalement recherche vers de nouvelles formes de cérémonies, le “live cinéma” se construit sur un rapport de transparence totale avec sa matière d’origine – toujours redonnée aux communautés et artistes enregistrés, développant une critique continue de toute forme de propriété et ouvrant vers une autre pensée sur le partage et l’hybridation de nos pratiques digitales. Toutes les performances sont adaptées au lieu de représentation, et impliquent parfois des musiciens et des artistes locaux, dans un miroir magique tendu à la réalité avant qu’elle ne tombe dans son propre métavers.
Distribution : Vincent Moon (projection vidéo live) feat Adrien Chennebault (percussions)
DIMANCHE 29 SEPTEMBRE
11h – Église de Correns
MISSA MONICA
Le projet Missa Monica s’inscrit dans un cycle de crĂ©ation dĂ©veloppĂ© par Baltazar Montanaro, directeur artistique de la Compagnie Baltazar Montanaro. Dans ce nouveau cycle, il est principalement question du rapport Ă la voix, Ă ce qu’elle transporte, raconte, façonne, transmet. De la forme minimale Ă l’orchestration, jusqu’à la matière chorale, la recherche entre rĂ©cit et musique sert de source d’inspiration aux diffĂ©rents projets.Pour ce projet, Baltazar Montanaro s’est associĂ© Ă l’accordĂ©oniste Zabou GuĂ©rin et le compositeur Lionel Ginoux pour co-Ă©crire une messe paĂŻenne, en latin. Comme une quĂŞte de spiritualitĂ©, parfois d’inspiration religieuse, cette composition est un moyen pour Baltazar de rendre hommage aux personnes croyantes qui ont façonnĂ© son parcours de musicien. Il s’inspire notamment de son amitiĂ© avec Monique Pelloquin, nĂ©e en 1931, dont l’expĂ©rience et le regard portĂ© sur le monde, ainsi que son sens critique Ă l’égard des institutions suscitent un profond respect. Pour cela, Baltazar s’est laissĂ© porter par la musique des mots en latin et a nourri sa rĂ©flexion, sa composition, autour de discussions avec des prĂŞtres sur la symbolique et l’esprit qui Ă©mane de la musique, et ce qui est recherchĂ© tant au niveau Ă©motionnel que spirituel dans chaque chapitre. Ensemble, les artistes Zabou GuĂ©rin, Baltazar Montanaro et le compositeur Lionel Ginoux ont Ă©crit la pièce, sublimĂ© les Ă©lans mĂ©lodiques et orchestrĂ© le tout pour l’ensemble violon baryton et accordĂ©on chromatique ainsi qu’un pupitre Ă trois voix de femmes. La recherche de transcendance, Ă la fois pour les compositeurs et le public, se traduit par l’exploration des Ă©motions et de la vibration dans l’écriture de la pièce, pour toucher les publics au-delĂ de leurs croyances. Avec ce projet, Baltazar se donne pour but de rĂ©unir toutes les formes de spiritualitĂ©s dans un moment d’écoute et de partage universel. L’écriture pour chĹ“ur permet aux compositeurs d’aller chercher une grande palette d’émotions. Baltazar a ensuite proposĂ© aux chanteuses Cati Delolme, Gabrielle Varbetian et ZoĂ© Perret de participer Ă la crĂ©ation du projet Missa Monica, et d’en interprĂ©ter les parties vocales. En effet, venant toutes d’univers vocaux diffĂ©rents, ces chanteuses questionnent le rapport des musiques traditionnelles aux musiques savantes. Ce qu’elles travaillent – l’interprĂ©tation “traditionnelle” d’un rĂ©pertoire de musique savante – correspond tout Ă fait aux aspects recherchĂ©s par Baltazar dans l’écriture de Missa Monica.
Composition : Lionel Ginoux – Baltazar Montanaro – Zabou GuĂ©rin
Distribution : Baltazar Montanaro (violon baryton) – Zabou GuĂ©rin (accordĂ©on chromatique) – Cati Delolme, Gabrielle Varbetian, ZoĂ© Perret (voix)
12h30–15h – Place du village
MARCHÉ MUSICAL
Le ChĹ“ur de la Provence verte – Couleurs du monde
Créé en janvier 2023 par Le Chantier (Centre de création des musiques du monde), le Chœur de la Provence Verte rassemble des chanteurs et chanteuses autour de chants du monde en polyphonie. Travail corporel, vocal, scénique, percussif : c’est par les vertus de l’oralité que s’usine son répertoire, chaque choriste travaillant toutes les voix et choisissant son pupitre pour chaque chant.
Chœur dirigé par Sylvia Auclair.
BALTAZAR MONTANARO
MIQUEU MONTANARO
ADAM MOSER
Adam MĂ’SER Son parcours musical l’amène de la musique traditionnelle au Jazz. Il joue dans un nombre incalculable de formations de tous les styles. Son solo rassemble et intègre ces diffĂ©rentes musiques qu’il considère comme des trĂ©sors du monde. Que ce soit en solo ou en orchestre , son jeu est imprĂ©gnĂ© de ces diffĂ©rentes cultures et elles jouent le rĂ´le d’inspiration et de force de proposition dans sa pratique musicale. Jusqu’à prĂ©sent ses influences sont hongroises, moldaves, roumaines, tziganes, juives, armĂ©niennes, françaises, basques, irlandaises en ce qui concerne les musiques traditionnelles. Mais aussi la chanson française, le tango argentin, la musique savante contemporaine et la musique rĂ©pĂ©titive constituent ses sources.Â
CHRISTIAN SEBILLE
Nommé depuis 2011 à la direction du GMEM, Centre national de création musicale de Marseille, Christian SEBILLE exerce la double activité de directeur de structure et de compositeur.
Il se consacre dès 1983 à la musique électroacoustique qu’il étudie avec Jean Schwartz et Philippe Prévost (Ircam), puis en 1987 aux musiques mixtes au sein de la Muse en Circuit avec Luc Ferrari. Dès 1993, il fonde à Reims Césaré, qui deviendra en 2006 Centre national de création musicale et dont les choix artistiques sont tournés vers l’ouverture et la rencontre des disciplines artistiques et des styles. Ainsi, il favorise une recherche sur la diversité et sur les formes nouvelles de (re)présentation de la création musicale.
Le catalogue de Christian Sebille compte plus de soixante Ĺ“uvres vocales, instrumentales, Ă©lectroacoustiques et mixtes dont un opĂ©ra de chambre (L’alleluiah – George Bataille – commande d’Etat), de nombreuses pièces dĂ©diĂ©es au théâtre ou Ă la chorĂ©graphie (Jean Deloche, Nadège Mac Leay, Emmanuelle Huynh…) et une commande de l’opĂ©ra de Limoge pour orchestre, chĹ“ur, trois percussions, guitare Ă©lectrique et trois voix. De 1999 Ă aujourd’hui, il rĂ©alise un large cycle d’installations musicales (SĂ©rie intitulĂ©e Miniatures) dont la onzième commandĂ©e par la ville de Dijon est particulièrement ambitieuse, tout comme la treizième conçue pour le château d’If de Marseille.
Parmi les collaborations qu’il développe, celle avec le plasticien Espagnol Francisco Ruiz De Infante donnera lieu à dix années d’échanges aboutissant à une recherche sur le rapport de l’espace plastique et sonore.
Christian Sebille développe une lutherie informatique qui lui permet de s’investir dans le champ de l’improvisation aussi bien en France qu’à l’étranger (Alex Grillo, Didier Petit, Sylvain Kassap, Pablo Cueco, Philippe Foch, Matt Bourne, Chris Sharkey, Christophe de Bezanac…).
ELSA LAMBEY
Elle joue et compose pour le groupe de hip hop Supachill (Red Line) et co-crée les spectacles vocaux de Forget Me Note (Youz).
En 2020 sa rencontre avec les chants traditionnels à la Maison du Patrimoine Oral de Bourgogne donne naissance à plusieurs créations : La Conférence ou comment chanter comme les casseroles de ta grand-mère (MPOB) La Mentoure, Carrouge (L’Oreille en Friche) et Exils (Compagnie Baltazar Montanaro).
Elle s’intĂ©resse Ă l’improvisation qu’elle explore avec le trio danse et musique Körp(z) puis dans le spectacle jeune public Comme un souffle, qu’elle rejoint en dĂ©cembre 2023.
Elle mène également des ateliers de chant et de transmission dans le cadre de projet de territoire avec Le Galpon à Tournus (71) et L’Oreille en Friche à Saint Marcellin (38).
ADRIEN CHENNEBAULT
VINCENT MOON
ZABOU GUERIN
Zabou GuĂ©rin ne saurait se rattacher Ă un style ou une culture : elle joue de tout, Ă sa façon et aime particulièrement arranger et adapter des musiques existantes : en allant plus ou moins loin dans l’arrangement et/ou en interprĂ©tant des musiques très Ă©crites sans y toucher.
Aujourd’hui, en solo ou en groupe, elle joue ce qui lui plait et dĂ©ploie sa palette musicale dans des spectacles tout public “Si la musique s’arrĂŞte ?” (clown et musique), Pince Mi Pince Toi (jonglage et musique), et dans des groupes comme Madragoa (fado), Hediyye (accordĂ©on – violon baryton Cie Baltazar Montanaro), “Balade” (cinĂ©-concert), “Brèves de bayan” (concert-racontĂ©).
LIONEL GINOUX
l’harmonie « classique ». Il mélange les formes, désaxe le regard. Il s’écarte volontairement de la pensée « mainstream » de la création contemporaine. Il s’inspire de tout ce qui est musical et qui porte une dramaturgie sonore pour développer une musique charnelle, visuelle, physique, une musique intemporelle rappelant des compositeurs allant de Giuseppe Verdi à Arvo Pärt.
Depuis de nombreuses années, Lionel Ginoux a axé son travail sur la voix, la mélodie, l’opéra et l’orchestre. Il a écrit plus de soixante-dix partitions. Dans sa démarche, Lionel veut questionner notre monde, notre existence, par l’instrumentation, la forme, la temporalité et aussi les textes qu’il met en musique. Il s’inspire des auteurs contemporains de théâtre et de poésie (Jean-Pierre Siméon, Laurent Gaudé, Pascal Rambert, Olivier Py). Il aime aussi chercher des auteurs oubliés mais dont la pensée et l’écriture nous touche encore aujourd’hui (Benjamin Fondane, Alain Borne, Stephen Crane, Jean-Baptiste Chassignet).
Lionel vient de terminer son sixième opĂ©ra, “Faust Nocturne”, une commande de l’OpĂ©ra de Limoges. Sa troisième symphonie a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e Ă l’OpĂ©ra de Toulon en fĂ©vrier 2020. Il a Ă©tĂ© ravi et honorĂ© qu’Emmanuelle Bertrand, Nemanja Radulovic, Lio Kuokman, Robert Tuhoy, Julien Dran, Nicolas Cavallier, Ambroisine BrĂ©, Camille Schnoor… interprètent sa musique.
Pour LIONEL GINOUX la composition n’est pas juste écrire de la musique, c’est questionner notre rapport au monde en musique.
CATI DELOLME
Son parcours, nourri par de nombreux voyages au contact de cultures vocales extra occidentales (Géorgie, Bulgarie), et par des collaborations avec différents ensembles, la mène des polyphonies traditionnelles et anciennes (Ensemble Organum – Marcel Pérès, Ensemble Motetus) à la musique contemporaine, ainsi qu’au théâtre (Collectif Le Larynx), et à la poésie sonore (le nom commun). L’improvisation y tient une place privilégiée, elle l’a pratiquée au sein de l’ensemble le nom commun, mais aussi en duo avec la compositrice Pôm Bouvier B., et depuis 2016, au sein de Grand8, grand ensemble de musique improvisée de la région PACA.
Forte d’un itinĂ©raire atypique et nourrie par les pratiques artistiques, corporelles et musicales qu’elle a traversĂ©es, elle a consolidĂ© son approche pĂ©dagogique du chant par une formation en coaching vocal auprès de R. Cross (2009-2010) et par un cursus en direction de chĹ“ur au Cnrr de Marseille auprès de Roland HayrabĂ©dian, de 2013 Ă 2018. Elle dirige ateliers, stages, et formations autour de la polyphonie, du geste vocal et de l’improvisation auprès de diffĂ©rents publics (CFMI).
GABRIELLE VARBETIAN
Gabrielle a plaisir Ă aborder principalement les rĂ©pertoires baroque, moderne et contemporain. Elle a eu la chance de travailler plusieurs fois avec la compositrice Graziane Finzi ou encore de participer au Festival contemporain « Musica » Ă Strasbourg. Sur scène, elle interprĂ©tait le personnage d’Agathon dans l’opĂ©ra du jeune compositeur Demian Rudel Rey « Qu’est-ce-que l’amour ? » lors de sa crĂ©ation en avril 2021 au théâtre de la Renaissance Ă Oullins. Elle a Ă©galement incarnĂ© Vespina, dans l’opĂ©ra «L’infedeltĂ delusa» de Haydn, mis en scène par Marie Kuijken et dirigĂ© par Sigiswald Kuijken en dĂ©cembre 2019, au CNSMD de Paris. Elle fait partie de La Camerata Chromatica, musique chromatique de la Renaissance, depuis sa crĂ©ation en 2019.
Dans un tout autre style, elle participe avec Cati Delolme et Mélissa Zantman à des programmes associant musiques traditionnelles et savantes : « Une Nuit en Hiver » autour de Benjamin Britten et de la musique Folk Britannique, en 2015, « Dalok » autour des musiques traditionnelles et savantes de Hongrie, fin 2019 (avec un premier disque sorti en juillet 2021), et Nota en 2021.
Depuis peu, Gabrielle se produit régulièrement avec les ensembles Concerto Soave de Jean-Marc Aymes, les Éléments dirigés par Joël Suhubiette, et Musicatreize dirigé par Roland Hayrabedian.
ZOE PERRET
Elle a aussi suivi la formation de pĂ©dagogie vocale “Chant Voix et Corps”. InstallĂ©e Ă Toulouse depuis peu, elle transmet les chants gĂ©orgiens avec une approche axĂ©e sur l’Ă©coute profonde, la rĂ©sonance et le travail sur le timbre.
SYLVIA AUCLAIR
Passionnée par la musique brésilienne, elle apprend les petites percussions (pandeiro), pratique la batucada (surdo) et reçoit l’enseignement de musiciens brésiliens en France et à Rio de Janeiro (Maracatu Brasil 2012).
Dès son arrivée à Paris, elle se produit régulièrement avec les musiciens de la scène jazz actuelle. Elle chante dans le groupe vocal a cappella Yep ! pendant 4 ans et participe à différents projets de chanson, en studio ou sur scène, comme chanteuse ou choriste. En 2010, elle intègre le choeur Gospel pour 100 voix avec qui elle effectue des tournées en Europe pendant 8 ans.
Son univers évolue de plus en plus vers le théâtre et le mélange des genres artistiques. Elle créé en 2011 avec deux amies musiciennes le spectacle Stories Come Back ou Mémoires d’un larynx. Depuis, elle collabore régulièrement à des créations, en tant que compositrice, autrice et interprète (théâtre musical). En 2016, elle intègre le groupe féminin de percussions brésiliennes Zalindê.
De retour dans le Sud, elle crée la compagnie Au fil de l’eau, et en 2021 son premier spectacle jeune public Quand Noël s’emballe. Elle créé Sambadaora en 2022, un groupe de 5 musiciens passionnés par le samba, puis le spectacle Bleu Brésil en 2024.
Titulaire du DUMI depuis 2016, elle intervient dans le cadre de classes CHAM Ă Pantin puis intègre le CREA Ă Aulnay sous Bois, en tant que musicienne intervenante et chef de choeur, pendant 3 ans. Depuis 2013, elle propose rĂ©gulièrement des ateliers de pratique musicale (jazz vocal, percussions corporelles, voix en scène…). Elle dirige le Choeur de la Provence Verte depuis 2023.