La Compagnie fut créée à l’initiative de Miquèu Montanaro en 2001. Au-delà de son travail de création, en grande partie autour du galoubet-tambourin, il s’est toujours mobilisé pour le réseau des Nouvelles Musiques Traditionnelles, notamment en collaborant avec une nouvelle génération d’instrumentistes de talent dans un souci d’ouverture et de transmission.
Aujourd’hui, son fils Baltazar Montanaro intègre parfaitement toutes ces recherches et peut tracer un chemin de créations ouvrant sur de nouvelles perspectives pour ces musiques issues de terroirs qui n’ont rien de passéistes. Violoniste baryton de talent, il a voyagé et collaboré avec des musiciens en Belgique (Sophie Cavez, Pablo Golder), en Hongrie (Àron Porteleki), au Japon (Tadahiko Yokogawa) et en Estonie (Tarmo Norma). Artiste occitano-hongrois, il puise son inspiration dans ses deux origines culturelles. Son travail de composition est très développé et son langage personnel, que ce soit au niveau des mélodies provençales ou des ambiances sonores, relie avec élégance les musiques du monde, la musique contemporaine et les musiques actuelles.La rencontre humaine et la transmission sont les principaux leitmotivs de la compagnie. C’est sur ces socles que naissent de nouveaux amours musicaux, pouvant se transformer en créations, et que se nourrissent de longues fidélités.
Saraï, trio avec Sophie Cavez et Juliette Minvielle, nous fait entendre des histoires d’amour au féminin à travers les époques et en langues d’oc. Hediyye, duo qu’il forme avec l’accordéoniste Zabou Guérin, est une bande originale sonore qui questionne nos imaginaires. Le trio Exils avec Adrien Chennebault et Elsa Lambey, nous offre une musique revendicative en proposant un questionnement sensible sur les migrations.
La création d’envergure Missa Monica, composée à six mains par Lionel Ginoux, Baltazar Montanaro et Zabou Guérin pour violon baryton, accordéon bayan et trois voix de femmes (Cati Delolme, Gabrielle Varbetian, Zoé Perret) est un hommage aux personnes croyantes ayant marqué le parcours musical de Baltazar. Missa Monica explore la profondeur spirituelle et cherche, par la musique, à faire dialoguer diverses formes de spiritualités dans un moment d’écoute et de partage universel. Le duo formé par Miquèu et Baltazar Montanaro, poursuit quant à lui son chemin de recherche permanente et d’innovation sur la question des langues, du dialogue et de la transmission, et sur la place que peut occuper un musicien libre et ouvert dans un monde qui tend à la contrainte.
Après un cycle dédié à la voix, la Compagnie a entamé cette fois-ci un cycle autour des notions de célébration et festivités. La musique étant, avec la danse, un élément qui lie et relie les populations. Dans la création Hang, Baltazar interroge ses origines en proposant une réécriture d’un collectage traditionnel hongrois de manière contemporaine. Il s’associe au percussionniste hongrois Aron Porteleki, pour sa connaissance de la culture hongroise et aux artistes Martin Mey et Damien Dulau pour leur apport à ce répertoire détaché d’une vision traditionnelle.
Enfin, la nouvelle création de Baltazar – Théorie des Cordes – avec Marwane Champ et Colin Heller, est basée sur les pièces pour violon baryton de Joseph Haydn. Ces pièces étaient écrites et jouées lors de fêtes et rassemblements à la Cour du comte de Eszterhàzy, par le comte lui-même.
La compagnie, basée à Correns dans le Var, propose depuis 2021 un weekend de « Festejada » à l’automne pour faire partager sa vision artistique, créer des moments insolites et de nouvelles collaborations, en mettant en avant le territoire et sa convivialité.
Baltazar Montanaro
Il pratique en parallèle les musiques classiques et traditionnelles notamment avec Patrice Gabet. Vers l’adolescence, il troque le violon pour la guitare électrique et les amplis, se lance dans la matière rock’n’roll et découvre avec intérêt les “bruits-collage” en s’inspirant de Serge Pesce et de sa guitare accommodée.
L’envie de retrouver le violon se fait par hasard au Canada durant un séjour de plusieurs mois. C’est ensuite avec Pierre Besozzi que la pratique de l’instrument devient plus sérieuse, et que nait l’envie de faire de la musique un métier.
Pour Baltazar, la musique est comme une toile sur laquelle les sons font les couleurs et l’archet un pinceau. Il s’agit d’un travail de la matière, d’une recherche d’équilibre et de vibration. Utilisant, pour mieux s’en libérer, les codes de la musique écrite, orale et improvisée, Baltazar tisse une musique faite d’espaces et de silences parfois, de bariolages multicolores ou de couches superposées dans lesquelles se dégagent des imaginaires ouverts à l’interprétation de chacun selon sa sensibilité.
Au fil de nombreuses années de concerts et de rencontres, Baltazar a noué des amitiés

Le projet Redrails (avec Tadahiko Yokogawa) a été un point d’ouverture pour d’autres aventures musicales autour du violon et violon baryton (Nü, Amours), toutes réalisées en collaboration étroite avec Damien Dulau.
Le duo avec Miquèu Montanaro est un laboratoire de pensée musicale qui s’établit comme une conversation/correspondance dans laquelle il est surtout question d’ouverture.
Au sein de la Compagnie, Baltazar a la possibilité de développer des cycles de création. Dans un premier cycle, Baltazar a fait le choix de collaborer exclusivement avec des artistes femmes, donnant ainsi naissance à trois projets complémentaires, emblématiques de la pluralité des approches et partis pris artistiques de la Compagnie : Saraï, avec Juliette Minvielle et Sophie Cavez ; Hediyye, avec Zabou Guérin et Granas avec Clémence Cognet et Noellie Nioulou.
Baltazar développe aujourd’hui un cycle de création autour de la musique vocale et l’écriture musicale, avec des projets tels que Missa Monica avec le compositeur Lionel Ginoux, Zabou Guérin et le Trio Nòta ; Exils avec Adrien Chennebault et Elsa Lambey ; Hang avec Martin Mey et Damien Dulau.
L'équipe
Direction Artistique
Baltazar MONTANARO
Production / Administration
Anastasie BETRON
Diffusion / Booking
Amélie VAUDELIN
Les partenaires







